Le moment est venu de laisser les oscillateurs de petite puissance pour arriver aux magnétrons qui fournissent enfin les dizaines ou centaines de kilowatts requises par les radars des années 1940-1945.
Mais, avant cela, un long et complexe travail de recherche dont Albert VASSEUR rend compte dans son excellent livre "De la T.S.F a l'Electronique".
Débutons par la bande des 10 cm dont le F1069 C.S.F. est représentatif avec sa sortie coaxiale : il fait partie d'une série de 21 tubes F1057 à F1077 (ou MC83 à MC103) qui couvre la bande 2925/3525 MHz par sous-gammes de 30 MHz. Ce tube est ici dépourvu de son aimant, indispensable à son fonctionnement.
Montons sur 9300 MHz où le 2J42, avec son aimant incorporé, délivre 8 kilowatts dans le radar léger d'aviation AN/APS10 pesant seulement 55 Kg, pour l'équipement complet, avec une portée de 50 Km sur un objectif moyen. Un autre magnétron 3 cm, encore dépourvu d'aimant, avec sortie sur guide d'onde 12,7x28,5 mm. Le 4J52 a accord fixe vers 9400 MHz où il sort 75 kilowatts crête.
On note sur ces deux derniers tubes la présence d'ailettes de refroidissement requises par les quelques centaines de watts a dissiper par ces tubes.
Enfin, muni de son aimant, le 4J50TR C.S.F. très joli tube accordable par une belle mécanique entre 8500 et 9600 MHz ou il délivre 220 kilowatts.