Dans la section "cherchez l'erreur", rubrique "l'habit ne fait pas le moine", voici quelques cellules photo-électriques ou prétendues telles.
Les apparences classiques sont présentes : à savoir anode en arc de cercle avec, au foyer, la cathode... ? ... réalisée sous forme d'une tige plus ou moins longue... En fait, si les CE1 et 5653 sont bien des cellules photo-électriques courantes, la 1P41 avec son anode en cuvette et une cathode en anneau entourant l'anode est également une cellule (la CE1 est équivalente à la 918 ou VT246). Par contre le tube du haut, bien que présentant une anode demi-ronde et une tige en vis à vis, est une diode de redressement THT (il faut une bonne vue pour deviner la présence du filament tendu par la fausse cathode).
Pour terminer, la 5823, avec son anode en arc de cercle et la petite tige en face est... une triode à gaz. La minuscule grille de déclenchement est repliée en forme de "U" au ras de la base de l'anode... on peut s'y laisser prendre. Ou est la vérité dans ce qui précède... ? ...
Une vue rapprochée de certaines cellules permet d'apprécier, photographiquement parlant, combien elles prennent bien la lumière... ! ...
Le moment est venu d'évoquer ces "super cellules" que sont les Photo-multiplicateurs, dérivés des travaux de ZWORYKIN sur la télévision. Ils mettent en oeuvre, intensivement, les phénomènes d'émission secondaire sur une cascade de "Dynodes" multipliant le faible courant de la photo-cathode.
Leur sensibilité est énorme, se chiffrant en dizaines d'ampères par lumen ; à comparer aux microampères par lumen des cellules à vide. Pour mémoire la cellule à gaz CE1/918 a une sensibilité de 110 microampères par lumen. Capables de mesurer la lumière tombant des étoiles ils sont largement utilisés en physique nucléaire, associés à des scintillateurs, dans la mesure des rayonnements alpha/bêta/gamma.